Cadrage, format et disposition | Composition | Perspective | Couleurs | L'harmonie des couleurs | Lumière | Technique
Décentrez le sujet principal car le décor est rarement aussi symétrique, ce dernier gagnera à être valorisé d'un côté ou de l'autre du sujet. Quand une personne regarde vers la droite ou la gauche, recadrez pour libérer de l'espace dans le sens du regard.
Placez la ligne d'horizon au tiers inférieur ou au tiers supérieur de l'image. Ne pas hésiter à cadrer verticalement. Les photos prises au grand angle éloignent les arrière-plans, il faut donc travailler les premiers plans. Pour les paysages cadrés verticalement on incline fortement l'appareil sur le premier plan. Veillez à la parfaite horizontalité de l'appareil. Pour donner du rythme, placer les éléments clés sur les quatre croisées des lignes découpant l'image en neuf rectangles égaux ou encore le long d'une diagonale.
Le cadrage peut supprimer (gros plan) le contexte ou le garder (plan d'ensemble).
Des éléments extérieurs modifie la perception du destinataire. Notamment : les photos adjacentes (contamination d'une image par une autre), la légende et le format de la photo par rapport à la page.
Le cadre circulaire engendre la redondance de courbe à l'intérieur de l'image.
Une photo réussie nécessite de bien composer l'espace et l'instant avec le sujet.
Lorsque l'oeil parcourt une image, en général il balaye de gauche à droite et de haut en bas en plusieurs diagonales, puis parcours les deux grandes diagonales de l'image. C'est le sens de lecture des langues à alphabet latin. Mais la composition de l'image peut imposer un sens de lecture différent avec d'autres diagonales.
Les êtres vivants et les éléments en mouvements attirent plus le regard du spectateur que les objets inertes ou immobiles.
Recherchez un équilibre entre les principales masses qui forment le contenu de l'image. Jouez sur leur taille, leur distance et leurs liens géométriques.
Le décor peut avoir différente fonctions : connotation, opposition, correspondance.
Sur une image horizontale, un objet placé à gauche domine, de même en haut sur une image verticale.
La répétition de formes permet de simplifier la lecture en donnant au spectateur un moyen unique de parcourir l'image et d'apprécier l'importance suivant la taille de la forme.
Les points forts sont des passages obligés pour l'oeil qui examine l'image. Ils se détachent par contraste avec le reste de l'image : taches claires sur fond sombre, objet animé dans un ensemble inanimé.
Dans un cadre circulaire, les points forts sont le centre du cadre (un portrait circulaire paraît plus important qu'un portrait rectangulaire), et les centres des autres cercles imaginaires et incomplets à l'intérieur de l'image. Ces cercles permettant la circulation du regard.
Les lignes de forces parcourent l'image sur la longueur, largeur ou diagonale. Elles donnent des directions (bras tendu) et séparent des zones (horizons).
Selon la répartition des points forts et des lignes de force, il existe différentes compositions : symétrique, asymétrique et au tiers.
Pour les paysages, placez un premier plan dans un coin de l'image, utilisez une fuyante naturelle du paysage et laissez filer le regard vers l'horizon. Variante : le point fort à mi-distance et un bel arrière-plan qui symbolise le lieu.
Les lignes horizontales évoquent le calme, la profondeur (horizon et étalement des plans) et permettent d'élargir l'image.
Les lignes verticales évoquent la rigidité, arrêtent le regard, l'empêche d'aller plus en profondeur et permettent d'allonger l'image.
Les lignes obliques contribuent au dynamisme de l'image, elles orientent le sens de lecture. Les lignes brisées évoquent la rupture, l'instabilité.
Les courbes évoquent la douceur par opposition à la dureté des angles, en outre le cercle est fermé sur lui-même, il est fini dans l'espace et par extension dans le temps. L'éclairage peut être source de cercles.
Les plans qui se délimitent par des groupements d'objets, permettent un étagement, une illusion de profondeur. De même que le chevauchement des formes (une maison cache en partie une autre) et la taille des objets de même types (décroissant avec la distance).
On peut donner à l'arrière plan une teinte bleutée (l'atmosphère agissant sur la diffusion de la lumière). Par ailleurs, on peut diminuer le contraste avec la distance ou diminuer la pureté des couleurs.
Les lignes de fuite sont les lignes imaginaires que l'on peut faire passer par les objets, elles se rejoignent à l'horizon en un ou plusieurs points de fuite. Vues du ciel, ces lignes sont en fait parallèles.
Plus les lignes de fuites rejoignent vite le point de fuite, plus l'effet de profondeur est marqué. Pour l'atténuer on place le point de fuite hors de l'image.
Les ensembles de couleurs primaires permettent théoriquement de reproduire toutes les couleurs que l'oeil humain peut voir. Les couleurs secondaires sont utilisées pour compenser les couleurs primaires et obtenir une image harmonieuse. Par exemple jaune/bleu, magenta/vert et cyan/rouge.
En peinture, les couleurs-pigments primaires sont le rouge, le jaune et le bleu. Celles secondaires sont l'orangé = rouge + jaune, le violet = bleu + rouge et vert = jaune + bleu. Elles sont composées du mélange de deux couleurs primaires.
En imprimerie, les couleurs primaires sont le cyan, magenta et jaune. Celles secondaires sont le bleu = cyan + magenta, le rouge = magenta + jaune et le vert = jaune + cyan.
S'il existe différents ensembles de couleurs primaires c'est parce qu'il est possible d'échanger les couleurs primaires et secondaires sans que cela ne modifie l'ensemble de couleurs que l'on peut obtenir par leur combinaison. De plus, les noms de couleurs sont subjectifs et ne désignent pas toujours la même couleur suivant le domaine d'utilisation.
Pour les dispositifs d'affichage comme les écrans, les couleurs-lumière fondamentales sont le rouge, le vert et le bleu. L'oeil humain possède des récepteurs pour chacune de ces 3 couleurs. Celles secondaires sont le jaune = rouge + vert, le cyan = vert + bleu et le magenta = bleu + rouge.
Elle dépend de l'équilibre luminosité/surface occupée. Si une couleur est éclaircie alors on fonce la couleur diamétralement opposée sur le cercle chromatique.
Exemples en proportion de surface occupée : jaune très clair (1/4) + violet foncé (3/4) ; orangé clair (1/3) + bleu foncé (2/3) ; rouge médium (1/2) + vert médium (1/2).
Les couleurs équidistantes sur le cercle chromatique sont généralement harmonieuses.
Exemple : jaune/violet, jaune/rouge/bleu, orangé/vert/violet, jaune/violet/rouge-orangé/bleu-vert.
Les plus visibles à distance sont, dans l'ordre décroissant de visibilité : noir, bleu, violet, vert et rouge.
Le contraste permet de détacher un objet du contexte et de donner une impression de profondeur.
On utilise les contrastes clair/obscur (maximum avec noir/blanc), les couleurs chaudes (proches de rouge) et froides (proche du bleu-vert)
Les accessoires les plus importants sont les réflecteurs de lumière (peut être fabriqué avec du papier aluminium collé sur du carton), le trépied (ou une table) et les filtres (polariseur et dégradé gris).
Pour les portraits en extérieur placer le sujet en léger contre jour de trois quart et débouchez les ombres à l'aide d'un réflecteur de lumière, placé au plus près du sujet. Évitez de photographier quand le soleil est au zénith car les ombres sont trop prononcées. Attention à la contre plongée dont la perspective écrase le sujet, cadrez à la hauteur de l'oeil du sujet.
Direction de la lumière :
Ouverture et vitesse du diaphragme
En photographie, la vitesse d'obturation du diaphragme (porte d'entrée de la lumière qui s'ouvre et se ferme très rapidement pour imprimer le négatif) et l'ouverture du diaphragme (ou l'exposition) sont liés. En effet, plus vous aurez besoin de lumière et plus le diaphragme devra rester longtemps ouvert, donc moins nette seront les photos d'objet en mouvement et plus la profondeur de champ (intervalle de distance où les objets sont nets) sera grande.
La mise au point doit être effectuée sur le sujet puis conservée tout en décentrant le sujet. Avec une grande profondeur de champ tout un paysage peut être net.
Voir aussi :
Version : 2 (aout 2001-septembre 2003)
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